Ils sont trois, trois colocataires parisiens qui voient s’effriter les relations entre eux. Il y a Hamam, apprenti écrivain qui tente de comprendre pourquoi sa colocation de trentenaires ne tourne plus rond. Il y a Souleymane, excellent élève depuis tout petit et partisan du moindre effort. Il se passionne pour la défense de la cause animale lorsque l’on découvre le personnage au début du roman. Enfin, il y a Warda. Journaliste et grande reporter au Monde, elle est régulièrement en déplacement pour ses reportages et revient d’Irak au début du roman. C’est Hamam qui raconte l’éloignement qui guette les colocataires dans leur appartement parisien. Des tensions naissent. Des portes claquent. Hamam ressent le besoin d’écrire sur ce qu’il se passe, que ce soit l’éloignement du flegmatique Souleymane ou tout l’amour qu’il éprouve pour Warda mais qu’il a bien du mal à lui révéler. « Le caprice de vivre » est un texte tout en finesse et plein de justesse sur ce que recherche ces trentenaires et les sentiments qui les traversent. Encore un excellent bouquin des éditions Elyzad.
Le caprice de vivre, ed. Elyzad, 21 euros, 211 pages.