Nous sommes en 1994 et le roman débute sur un groupe de jeunes qui apprend la mort de Kurt Cobain. On prend le point de vue d’un des jeunes qui vit ses premiers amours, ses premières expériences à fond avec ses potes. Notamment avec son groupe de musique. Le narrateur a 17 ans et grandit dans une ville de province banale. Il voit approcher le bac sans trop s’inquiéter mais en ayant tout de même le sentiment qu’une page de sa jeunesse va bientôt se tourner. Joseph d’Anvers restitue très bien toute l’atmosphère d’une époque mais aussi les questionnements que les jeunes rencontrent lors de cette période de leur vie. « Un garçon ordinaire » sonne juste et l’auteur arrête sa focale sur les micro évènements qui changent une vie à 17 ans. Un jolie roman sur une jeunesse qui tente maladroitement un passage vers l’âge adulte sans forcément saisir tout ce qu’il se joue.
Un garçon ordinaire, ed. Rivages, 20 euros, 219 pages.