Chien de faïence / Andréa Camilleri

Salvo rencontre un bandit qui souhaite être arrêté. De nouvelles galères en perspective.

Toujours un plaisir de déguster une nouvelle enquête du commissaire Montalbano. Une enquête dans laquelle un savant mélange d’humour caustique, de bonnes recettes et d’énigmes fait le plaisir de lecteur. Dans celle-ci, tout commence lorsqu’un bandit réputé prend contact avec Montalbano pour organiser son arrestation. Il souhaite se rende aux forces de police pour d’obscures raisons. On se laisse porter ensuite par le talent de Camilleri, en allant de rebondissement en rebondissement dans une enquête qui ne s’essouffle pas. On y apprend des choses, on sourit au détour des dialogues et on sent que l’environnement du commissaire participe pleinement à camper l’atmosphère (la ville fictive de Vigata, inspirée d’une ville Sicilienne). Camilleri est romancier doué pour mélanger le rire et le politique. On n’a qu’une hâte, c’est de lire une autre enquête de Salvo une fois le livre refermé.

Chien de faïence, ed. Pocket, 5,95 euros, 288 pages.

Le voleur de goûter/ Andréa Camilleri

Un mort en haute mer et un autre dans un ascenseur. Il n’en faut pas plus pour relancer la machine Montalbano.

C‘est toujours un plaisir de croiser des boites à livres pendant l’été et encore plus si l‘on déniche un Camilleri que l’on n‘a pas encore lu dedans. On retrouve ici le commissaire Montalbano dans ses oeuvres, avec l‘atmosphère qui va bien. Cette atmosphère propre au maître du polar italien, avec des dialogues savoureux, une intrigue qui donne du fil à retordre et la sacro-sainte nourriture italienne qui a toujours une place à part dans l‘univers de l‘auteur. Un régal du début à la fin.

Le voleur de goûter, Ed. Pocket, 6,50 euros, 248 pages.

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