Chien de faïence / Andréa Camilleri

Salvo rencontre un bandit qui souhaite être arrêté. De nouvelles galères en perspective.

Toujours un plaisir de déguster une nouvelle enquête du commissaire Montalbano. Une enquête dans laquelle un savant mélange d’humour caustique, de bonnes recettes et d’énigmes fait le plaisir de lecteur. Dans celle-ci, tout commence lorsqu’un bandit réputé prend contact avec Montalbano pour organiser son arrestation. Il souhaite se rende aux forces de police pour d’obscures raisons. On se laisse porter ensuite par le talent de Camilleri, en allant de rebondissement en rebondissement dans une enquête qui ne s’essouffle pas. On y apprend des choses, on sourit au détour des dialogues et on sent que l’environnement du commissaire participe pleinement à camper l’atmosphère (la ville fictive de Vigata, inspirée d’une ville Sicilienne). Camilleri est romancier doué pour mélanger le rire et le politique. On n’a qu’une hâte, c’est de lire une autre enquête de Salvo une fois le livre refermé.

Chien de faïence, ed. Pocket, 5,95 euros, 288 pages.

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