Je suis le feu / Max Monnehay

Retrouver Victor Caranne, le psychologue en milieu carcéral.

Dans « Je suis le feu » on retrouve le psychologue en milieu carcéral Victor Caranne, découvert dans le premier roman de l’autrice, « Somb ». Un personnage torturé par un passé qu’il a des difficultés à laisser derrière lui. Notamment un évènement traumatique dont on apprend déjà l’existence dans le premier roman. Victor Caranne rencontre régulièrement des prisonniers dans la prison de l’île de Ré et apporte une aide ponctuelle à des enquêtes en cours sur la Rochelle et ses alentours. Dans ce nouveau polar, plusieurs femmes sont retrouvées assassinées à leurs domiciles à travers des mises en scène macabres. Une singulière enquête qui nous fait aussi entrer dans la tête du tueur sur certains chapitres. Le tout s’imbrique petit à petit et le lecteur a parfois un temps d’avance sur Caranne. C’est toujours un régal de retrouver une région et ses bords de mer, et comme dans « Somb » le cadre du roman participe pleinement au plaisir de lecture. « Je suis le feu » apparaît plus abouti et prenant que le précédent. Max Monnehay est définitivement une autrice à suivre. C’est sombre, très bien amené et les personnages prennent de l’épaisseur (l’exemple de Babiak).

Je suis le feu, ed. du Seuil, 20 euros, 400 pages.

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