Journal d’un scénario / Fabrice Caro

La dernier roman de Fabrice Caro s’attarde sur l’industrie du cinéma et ne la loupe pas.

Boris vient de terminer son scénario. Une histoire d’amour pleine de poésie dont il est fier et qu’il présente à un producteur. Une tragédie amoureuse appelée « Les servitudes silencieuses ». Le producteur décide d’en faire un film et Boris exulte, il n’en revient pas. En parallèle il rencontre Aurélie une passionnée de cinéma. Il lui parle de son film et les deux personnages ont des discussions enflammées à ce sujet. Dans les romans de Fabrice Caro le burlesque n’est jamais loin et tout peut déraper d’un moment à l’autre. Ça ne loupe pas pour Boris lorsque son producteur commence à lui dire qu’il faudrait changer le rôle-titre du film et apporter quelques modifications. Boris doute et commence à se dire que le film s’éloigne de son scénario initial. La spirale est lancée et on se régale à suivre ce looser qui se laisse complètement manipuler et qui dans le même temps est dépassé par la trajectoire que prend son fameux scénario. « Journal d’un scénario » n’est peut-être pas le meilleur de l’auteur, mais offre assurément un bon moment de lecture. Au passage les quelques petits pics sur le cinéma et son industrie sont plutôt bien vus.

Journal d’un scénario, ed. Gallimard, coll. Sygne, 19,50 euros, 208 pages.

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