Le Grand Soir / Gwenaël Bulteau

La disparition d’une jeune fille de bonne famille dans le Paris du début XXème siècle.

Le livre débute en janvier 1905 avec l’enterrement de Louise Michel, une façon de rappeler que les acquis quel qu’il soit sont fragiles. L’auteur l’explique très bien dans une interview avec Patrick Cagnelotti dans son émission « Des polars et des notes ». Comme dans l’excellent « La République des faibles », on fait aussi un bon en arrière au début du XXeme siècle dans « Le Grand Soir ». Une jeune femme de bonne famille Jeanne Desroselles disparaît lors de cet enterrement et un an plus tard, sa cousine Lucie Desroselles décide d’entreprendre ses propres recherches de son côté. Elle découvre un Paris où la révolte gronde que ce soit pour les droits des femmes ou pour les droits des travailleurs. En parallèle, le lecteur découvre François un ouvrier régulièrement gréviste qui fait des petits boulots par ci par là pour arrondir ses fins de mois. L’auteur construits des personnages réalistes et attachants et qui se retrouvent face à leurs contradictions tout au long du bouquin. Gwenaël Bulteau mène vraiment bien sa barque et comme dans son précédent roman, à peine démarré on est au coeur de l’époque et des troubles qui l’agitent.

Le Gand Soir, ed. La Manufacture de livres, 20,90 euros, 368 pages.

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