Rétiaire(s) / DOA

Une lutte sans merci entre l’Office anti stupéfiants et des mafieux du milieu de la drogue.

J’avais découvert DOA dans son roman à quatre mains avec Dominique Manotti (« L‘honorable société ») et j’ai attendu la sortie de « Rétiaire(s) » pour remettre le nez dedans. Et punaise je n’aurais pas dû attendre. Quel souffle dans ce roman noir, DOA dans un art de la concision maîtrisé comme jamais écrit une histoire autour d’un flic à la dérive et du milieu de la drogue. C’est d’un réalisme à couper le souffle et évidement c’est hyper prenant. L‘OFAST (l’office anti stupéfiants) engage une lutte contre le redoutable clan des Cerda, un clan yediche qui a fait fortune dans la ferraille. Et qui connaît aussi des rivalités en son sein, tout comme l’OFAST d’ailleurs. Les flics ne sont pas en reste et sont capables de se tirer dans les pattes en pleine enquête. Les péripéties se déroulent en plein Covid dans l’hexagone, et on ne regrette pas un seul instant que DOA est décidé de faire un bouquin de ce scénario qui devait finir sur le petit écran à l’origine. Du lourd.

Rétiaire(s), ed. Gallimard, coll. Série Noire, 19 euros, 432 pages.

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