La narratrice de cette histoire décide de partir à la recherche du garçon avec qui elle a entretenu une relation à distance sur MSN lorsqu’elle avait 15 ans. Un moment de sa vie qu’elle a toujours gardé en tête depuis le jour où ce mystérieux interlocuteur a disparu sans donner de raisons. Dix ans plus tard elle décide de chercher à le retrouver. Dans ce premier roman à mi chemin entre fiction et autobiographie, on retrouve le ton unique de l’humoriste mais aussi un juste dosage avec des passages qui touchent lorsque l’on découvre les névroses ou la vie de l’autrice. C’est toujours bien vu, Fanny Ruwet est une observatrice redoutable de nos petites habitudes, de notre condition. Ça donne à la fin un roman qui sort de l’ordinaire et qui touche. Un réel plaisir de lecture qui sort du lot.
Bien sûr que les poissons ont froid, ed. L’iconoclaste, 19 euros, 266 pages.