Shangrila / Malcolm Knox

Une vie de surfer à la trajectoire sinueuse.

Direction un vieux village de retraités au début du roman, un village dans lequel vivent Dennis Keith alias DK et sa mère. DK se cache derrière sa paire d’aviator et a bien du mal à trainer sa carcasse vieillissante de cent quinze kilos. Le lecteur se rend compte rapidement que derrière ce personnage se cache une vieille légende du surf en bout de course. Une jeune journaliste spécialisée débarque et souhaite écrire sa biographie. L’idée ne réjouit pas plus que ça le surfer qui finit par se prêter au jeu petit à petit. Malcolm Knox à partir de là décide de remonter toute la carrière du surfer, de son don pour le surf et pour tout ce qui touche à l’eau à son ascension vers le succès en passant par les nombreuses galères qu’il a pu rencontrer. On découvre un personnage complexe qui a bien du mal à vivre avec son talent et tout ce qu’il charrie, mais qui en même temps prend un plaisir fou à communier avec les vagues. Malcom Knox écrit le roman d’une vie, celle d’un surfer hors normes rattraper par pas mal de démons. L’écriture particulière déstabilise un peu au début du roman mais une fois lancé on finit par apprécier le ton particulier de l’auteur.

Traduit par Patricia Barbe-Girault.   

Shangrila, ed. Asphalte, coll. Fictions, 22 euros, 496 pages.

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