Retrouver la plume d’Abdel Hafed Benotman est toujours un moment particulier. Dans ses romans noirs inspirés sur de nombreux points de son expérience carcérale, l’auteur a une façon bien à lui de dépeindre la misère quelque soit ses formes. Que ce soit la misère sexuelle, la frontière fine avec le mal être psychique, les réflexions sur l’enfermement ou encore le poids de la solitude. Les écrits de Benotman frappent fort et dérangent. Dans « Les Poteaux de torture », on découvre plusieurs nouvelles avec des personnages plus marginaux les uns que les autres. Il y a parfois une petite note d’espoir mais globalement la lucidité de l’auteur et de ses personnages sur le monde est désarmante. Encore une fois Abdel Hafed Benotman touche et offre une voix à ceux que l’on entend peu ou pas du tout. Un auteur important à l’écriture singulière.
Les Poteaux de torture, ed. Rivages, coll. Rivages noir, 7,65 euros, 240 pages.
Oh Hafed, ça fait plaisir de voir qu’on le lit encore, merci les mafieuses 😀
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De rien 😁 j’aime beaucoup cet auteur
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Je te comprends, pareil ici.
J’aimais beaucoup l’homme aussi 😀
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Coucou ! Je ne connais absolument pas, mais les thématiques m’intéressent beaucoup ! En plus je vois que ses livres sont dispos à la bibliothèque ! Merci d’en avoir parlé !
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Avec plaisir ! Bonne découverte
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Bonjour,
J’arrive via Babelio, c’est rudement bien par ici !
Je n’ai pas lu ce titre de l’auteur, mais un autre de ses recueils de nouvelles, Les forcenés, ainsi que son roman Eboueur sur échafaud (très inspiré de sa vie), qui est excellent..
A bientôt !
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Bonjour ! Merci pour votre petit message !
Lu aussi les deux autres romans de l’auteur, c’est tout un univers à part et c’est excellent je suis bien d’accord
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