Rue Mexico / Simone Buchholz

Difficile de décrocher une fois que l’on a découvert cette procureure d’Hambourg et cette série. Et c’est vrai qu’avant même de commencer je partais quasi conquis. J’ai chroniqué récemment les premiers romans noirs de l’autrice et ça se confirme c’est une belle découverte, qui donne un nouveau souffle au genre. Je découvre un peu à la bourre cette année les aventures de Chastity mais c’est vraiment du bon polar sur toute la ligne. La procureure est un personnage réussi et on sent que Simone Buchholz se régale à la faire évoluer. Elle tente de contrôler ses vieux démons encore une fois et son cynisme à toute épreuve est une nouvelle fois de la partie tout comme une autre substance dont elle a tendance à abuser. Dans « Rue Mexico » des voitures brûlent un peu partout dans le monde et à Hambourg, une voiture brûlée est aussi retrouvée mais avec un homme dedans. Un homme entre la vie et la mort et qui vient du clan Saroukhane. Un clan de mercenaires redoutables installé à Brême. Une jeune femme mystérieuse assiste à la scène lorsque la voiture brûle avant de fuir lorsque Chastity arrive sur les lieux. C’est le début d’une nouvelle enquête pour elle et son compère du moment, Stepanovic. Un autre personnage croisé précédemment et qui prend de l’épaisseur ici. Il y a toujours un bon mot d’un chapitre à l’autre dans les romans de Simone Buchholz ou toujours une réflexion sur le monde qui nous entoure et « Rue Mexico » ne fait pas exception. La violence sous toutes ses formes plane au dessus de l’histoire, que ce soit celle des riches salariés qui travaillent pour des compagnies d’assurance ou celle des clans. En bref on a hâte de lire à nouveau les punchlines de cette procureure pas comme les autres.

Traduction de Claudine Layre.

Rue Mexico, ed. l’Atalante, 19,90 euros, 256 pages.

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