Le Chant des innocents / Piergiorgio Pulixi

La première enquête de Strega (alors qu’il a été écarté des forces de police).

Les éditions Gallmeister ont décidé d’éditer le premier roman de Piergiorgio Pulixi après le succès des deux suivants en France. Avec « Le Chant des innocents » on retrouve Vitor Strega, le policier au charisme singulier et redoutable dans ses enquêtes. Sauf que Strega dans cet opus est mis à pied suite à un homicide mystérieux sur un de ses collègues. On découvre le personnage alors qu’il est chez une psychologue, qui doit rendre une expertise psychologique pour qu’il soit réhabilité dans les forces de policier. La réhabilitation s’annonce plus compliquée que prévu et pourtant Strega en a bien besoin, entre la rupture difficile avec son ex-compagne et la relation de dépendance à son travail, le fait de rester sans activité ne lui va pas du tout. Pendant ce temps là, ses collègues continuent de travailler et se mettent à plancher sur des meurtres qui se multiplient. Des crimes violents. De jeunes adolescents tuent des adultes dans des tableaux plus macabres les uns que les autres. Teresa, qui travaille habituellement avec Strega, va avoir besoin de son aide même si ce dernier est suspendu. Ce coup de main même officieux va s’avérer précieux. J’avais beaucoup aimé « L’illusion du mal », le dernier roman en date de l’auteur. Une belle surprise, un pur page-turner que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher. Ça m’a fait la même chose dans celui-ci, on retrouve de courts chapitres efficaces et un juste dosage entre l’humour noir, les dialogues et l’intrigue. Foncez découvrir cet auteur si vous ne le connaissez pas encore.

Le Chant des innocents, ed. Gallmeister, 23,80 euros, 336 pages.

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer