Riley est le meilleur voleur du monde, rien que ça. Du moins c’est comme ça qu’il se présente au lecteur et on doit reconnaître que l’homme semble plutôt bien connaître son affaire. Méticuleux, adepte du parkour et avec un passé qui l’endurcie comme il faut, Riley n’est pas un novice dans l’art de l’effraction. C’est le genre de personnage qui préfère les sensations et tout ce que peut apporter un cambriolage au delà de l’argent en jeu. Oui mais voilà, Riley se lasse de son insolente réussite et décide de passer au niveau supérieur (en deux mots il se penche sur un casse d’enfer). Tout démarre à ce moment là dans le roman de Jeff Lindsay et l’ensemble se tient bien. Les ruses de Riley et ses méthodes pour élaborer ses coups suffisent à accrocher le lecteur. Le rythme est soutenu et on ne s’ennuie pas, sans être transcendé pour autant. Certains passages sont mêmes plutôt lourds dans les dialogues. Pour autant, « Riley tente l’impossible » reste un bon moment de lecture.
Riley tente l’impossible, ed. Gallimard, 20 euros, 480 pages.
Les mafieuses 